Mes instruments

Après tout, un musicien sans instruments, c'est un peu comme un artisan sans ses outils ... il ne se crée pas grand chose, et en fonction des outils, on peut s'attendre à desrésultats très différents. Du coup, voici un petit aperçu de mes outils de travail. 

Les cuivres

Trompette, cornet, clairon, tubas ont pour point commun la manière de souffler dedans. On utilise ses lèvres qui sont posées sur l'embouchure (une sorte de mini-entonnoir) et on les fait vibrer par le passage de l'air entre elles. Jusque là sur le papier tout va bien. Pour sortir les différentes notes, il s'agit alors de faire varier la vitesse de l'air pour varier la fréquence de vibration qui va donner différentes notes en fonction de la longueur du tuyau de cuivre qui change d'un unstrument à l'autre et que l'on fait varier avec les pistons ou les coulisses lorsque l'on en a sur l'instrument. J'ai touché ma première embouchure vers 6 ans et celles dont je joue principalement ont grandi avec moi, en passant de la trompette aux tubas et soubassophones.

 

 [Illustrations]

Flûtes et whistles

NON, ce n'est pas à l'école ou au collège que j'ai commencé à jouer de la flûte! C'est bien après! J'ai redécouvert l'instrument ainsi que les whistles irlandais en tombant dans le monde de la musique folk, médiévale et celte, en particulier à la Taverne Médiévale de Paris avec les copains de la Carité de Guingamor.

Depuis, j'en joue assez souvent (flûtes à bec, traverso, tin et low whistle) dès que je joue des musiques adaptées.



Bombardes et hautbois

Dans la lignée des flûtes, je me suis mis à la bombarde (à droite) après avoir découvert la Mission Bretonne de Paris.

La Taverne Médiévale m'a aussi fait découvrir une vieille cousine, la chalémie (à gauche) qui est plus ou moins une bombarde médiévale/renaissance

Dans mes explorations, j'a aussi essayé les hautbois à capsule (cornamuse, rauschpfeife, cromorne, ...) dont l'anche double est enfermée dans une capsule. (illustration ci-dessous)



Percussions

Plutôt que de me contenter de taper du pied lorsque je jouais d'autres instruments, j'ai un jour pris l'idée de me mettre directement aux percussions histoire d'être plus légitime. Et c'est là qu'on découvre une famille autrement plus grande que ce que l'on peut imaginer au premier abord, avec des jeux d'une diversité tout aussi étonnante.

  • frapper
  • secouer
  • gratter
  • frotter

Oui, les puristes vont vouloir me lyncher parce que Les percussions, c'est parce qu'on les frappe, mais dans ce cas, le violon alto peut rentrer aussi dans les percussions si on le joue avec un marteau ?

Pour ma part, je me contente de les collectionner (non, pas les violons altos) et de les utiliser en fonction des besoins, que ce soit les crotales ou le tambourin pour les répertoires anciens, djembé, shakers, triangles, cymbales, glockenspiel, ... en fonction des besoins.

La batterie et les timbales sont quant à elles réservées pour les grandes occasions ou plus simplement lorsque je joue avec un groupe qui en a besoin


Cordes

Bon, pour être clair, ce n'est pas vraiment pour ces instruments que je me damnerais, mais ça ne m'empêche pas de gratouiller quelques accords sur une guitare pour mettre un peu d'ambiance autour d'un feu de camp, ou pour faire danser dans un bal folk.

Il m'arrive aussi d'essayer de faire sortir autre chose que des grincements sur un violon. 

Claviers

En plus de l'utilisation en tant que clavier maître en MAO, il m'arrive de faire quelques petits accompagnements, que ce soit sur du piano, de l'orgue (électronique comme à tuyaux), ou des synthés. Mon vieux Korg M1 m'a lâché il y a déjà quelques années et je ne retrouve pas d'équivalent.

Les outils pour (m')enregistrer

Histoire de passer des instruments acoustiques à l'ordinateur, et donc jusqu'à vos oreilles, quelques outils supplémentaires sont nécessaires, micros, préamps, interface audio, ... 
 
Histoire de pouvoir faire la prise la plus adaptée à chaque instrument, j'essaye de varier les caractéristiques tout en conservant des appareils dans un budget acceptable. J'ai trouvé mon bonheur dans les entrées de gamme de constructeurs comme AKG, beyerdynamic ou MXL pour les micros, chez behringer (chez qui je n'ai pas trouvé que du bonheur, disons-le) ou chez les marques de distributeurs pour certains matos comme les pieds de micro.

Les instruments virtuels 

Bien que je ne sois pas vraiment au point sur ce type d'instruments, je les pratique régulièrement, en particulier les samples au format Soundfont qui me permettent de travailler l'écriture avec des sons pas trop éloignés d'une certaine réalité. Pour les sons plus synthétiques, je  m'amuse surtout avec des émulations de synthés historiques (Yamaha DX7, Juno, ...) ou des systèmes de synthèse comme ZynAddSubFX dont j'adore le grain.

Ces instruments sont contrôlés et mixés généralement depuis Ardour ou Mixbus.

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